Présentation

 Introduction

La commune de Boëseghem appartient à l'Houtland intérieur, territoire du sud des Flandres composé de collines et de petites vallées ouvertes. Elle est limitrophe avec le Pays d'Aire.

Attesté depuis 877 (sous des noms successifs de Buosingahem, Buosingim et Boëseghem, du franc, hem "habitat" et du patronyme Boso), c'est un village agricole, comportant près de 750 habitants.

L'enjeu municipal est de préserver le caractère du village, dont l'urbanisation n'a pas évoluée depuis plus de trente ans, tout en développant une politique urbaine et culturelle qui laisse une place aux idées nouvelles.

Le caractère du village est perceptible à travers son patrimoine (qui appartient à ses habitants). Il peut se décliner en trois catégories dont les thèmes s'entrecroisent parfois : un patrimoine paysager, un patrimoine bâti et un patrimoine culturel. Voici quelques éléments essentiels de ces différents aspects du patrimoine.

Un patrimoine paysager

Sur un relief composé d'un plateau, de coteaux et de plaines, le paysage a gardé des caractéristiques bocagères. En effet, sur les coteaux et parfois jusque dans les plaines, nous trouvons des pâtures. C'est là aussi que des haies, des mares et des arbres remarquables sont inscrits dans le PLU au titre du patrimoine paysager à sauvegarder.

L'eau a une importance capitale sur le territoire. La Melde (au sud et à l'ouest) et la Becque du Dal (au nord) délimitent avec d'autres communes les territoires respectifs. Une autre becque traverse le village. Nous pourrions également citer les nombreuses sources qui coulent dans les fossés et l'ensemble des mares : elles ne sont pas forcément toutes inscrites dans le PLU. Cependant une source a une particularité puisqu'elle alimente la Fontaine Saint Léger.

En plus des considérations paysagères, la commune pense à traiter les eaux polluées. Pour cela, elle s'est dotée d'une station d'épuration, en commun avec THIENNES.

Un patrimoine bâti

L'église Saint Léger (avec son retable inscrit dans le circuit des Retables de Flandre) et son cimetière, les chapelles, le calvaire, la fontaine Saint Léger, l'ancienne brasserie et différents types de bâtiments anciens (privés pour la plupart) se sont implantés dans le paysage au fil des décennies et des siècles.

Un patrimoine culturel

Bien que le cadastre se soit nettement francisé au fil des siècles, il reste quand même de nos jours quelques noms de chemins en flamand.

En 2002, un chemin de randonnée "la Tête de Flandre" a été inauguré et est inscrit au PDIPR du Conseil Départemental. C'est l'un des plus beaux circuits en dehors des Monts de Flandre. Il est très pratiqué et a déjà fait l'objet de visites thématiques (la botanique, des étapes artistiques, etc...)

Par le biais d'une association, nous avions le groupe de danses folkloriques très connu "Les Pacotins et Pacotines". Chaque année, en mai, ils fêtaient la Saint Yves avec les Bretons du Nord de la France et de Belgique. Ce groupe n'existe plus de nos jours.

Une autre activité fait vivre des lieux anciens : la Balade des 5 Sens qui se déroule en partie dans des lieux chargés d'histoire. Cette balade est composée d'un programme éclectique renouvelé chaque année. En 2008, dans le cadre de cette manifestation, une plaque à été inaugurée en mémoire d'un ancien dragon de l'armée napoléonienne, Jean-François PRUVOST.

Tous les trois ans, nous organisons un des concerts du festival international de chant grégorien de Watou.

Conclusion

Les patrimoines paysager et bâti sont à préserver, à restaurer en cas de besoin, à entretenir de toute façon. Il est primordiale de les faire vivre si on veut les faire découvrir.

Cette démarche s'inscrit complètement dans une dynamique culturelle du village qui se veut ouverte sur le monde extérieur en lien avec les cadres : "pays", département, région, ...voire transfrontalier ...